Almanach des Muses, 1787.

Librairie L’oiseau Lire Mons | 23 octobre 2018 | commentaire(s)

Almanach des Muses, 1787.

Paris, Delalain, [1787].
[A Paris. / Chez Delalain, l’ainé, / rue St. Jacques, n°. 240.]

In-12 (91 x 155 mm.) sous son brochage d’attente d’époque, couverture de papier dominoté, dos usagé, [1 (faux-titre)], [1 bl.], [1 titre gravé], [1 bl.], [14 (avis, calendrier)], 324, [4 (privilège)] p.

Ce recueil, sous-titré « Choix des poésies fugitives de 1787 » contient :
– Ode au Roi, Sur le voyage de Sa Majesté à Cherbourg, par M. de Castera.
– Epigramme, par M. M.D.M.
– A celle qui s’y reconnoitra, par M. Hoffman.
– Le moineau et le pinçon. Fable, par Madame la Marquise de la Fér**.
– Vers lus chez M. de J.***, par feu M. Thomas.
– Annonce, par M. Pons de Verdun.
– Il faut aimer, par M. Daillant de la Touche.
– Stances. Faites de jour des Rois, par M. Theveneau.
– Le financier incorrigible, conte, par M. de la Place.
– Stances, par Madame Verdier.
– Le hibou et l’aigle, par M. Le Brun.
– A Monsieur de La Mure, Doyen des Professeurs Royaux au Ludovicée de Montpellier, par M. de Choist.
– Épigramme, par M. le Chev. de R***.

   – Stances d’un provincial, à Paris, par M. Hoffman.
– Epigramme, par feu M. Borde.
– A M. le Marquis de Montesquiou. Pour lui demander une permission de chasse, par M. Imbert.
– Le chapon. Conte. Imité de l’italien, par M. Courtalon.
– Chanson. Imitée d’un de nos anciens Poëtes, par M. Legrand d’Aussy.
– A Mademoiselle M. ***, au Bal du Renelag, du Bois de Boulogne, par M. le Chevalier du Puy des Islets.
– La promesse imprévue, par M. Pons de Verdun.
– Au Prince Eugène. 1716, par Voltaire.
– Le brochet et la grenouille. Fable, par Madame la Marquise de la Fer***.
– Epigramme, par M. Hesèque.
– La loterie de l’amour. Conte, par M. Vigée.
– A un ami, par Madame Du Fresnoy.
– L’heureuse médiocrité, par M. Daillant de la Touche.
– La défense des Jokets, par M. le Marquis de Fulvy.
– Épitre à M. de …, par Madame Verdier.
– Sur une pension que l’Auteur n’avoit pas sollicitée, par M. le Brun.
– La colombe et l’enfant, fable. Anonyme.
– Fragment du Chant I de l’art d’aimer d’Ovide, par M. de Verninac de S. Maur.
– Epigramme, par M. l’Abbé de la Reynie.

   – Les deux neuvaines, par M. Beaugeard.
– Romance attribuée a une religieuse, par M. Carn**.
– La vraisemblance, par M. le Marquis de Fulvy.
– A M l’Abbé de ** Qui pleuroit la mort d’une Amie, par Voltaire.
– A Daphné, par M. le Marquis de **.
– Epitre a M. de Castera, sur les Détracteurs de la Poésie, par M. Sorin.
– A Madame Le Brun, Dont on avoit critiqué les ouvrages, par M. le Brun.
– A Mademoiselle C. D. L. C., Pour le jour de sa fête, par M. Nogent.
– A un ami, par M. le Vicomte de Ségur.
– La réflexion réfutée, par M. Pons de Verdun.
– Le génie de la ville de Paris, Ode en stances irrégulières, par M. Roucher.
– L’explication. Conte, par M. Jame de St. Léger.
– A la raison, par M. Sautereau de Bellevaud.
– Epigramme, par M. Pothier de Bièle.
– La neige. Fragment d’un poeme des saisons, par M. Léonard.
– Vers. Sur les Arrêts ordonnés à M. le Marquis de la Fayette, au retour de sa première campagne d’Amérique.
– Épitre a mon amis, Lors de mon entrée au Contrôle général, en 1780, par M. Ginguené.
– Epigramme, par M. Pons de Verdun.
– Le riche et le pauvre. Fable, par Madame la Marquise de la Fér**.
– L’heureuse mort. Anonyme.
– Un baiser, ou La rose, par M. Lieutaud.
– Epigramme, par M. Hoffman.
– Épitre a M. Balze, Après avoir assisté à la lecture de ses Poésies lyriques, qui n’ont point encore été publiées, par M. Morel.
– La contemplation, par M. Daillant de la Touche.
– Le déjeuner, par M. Philippon de la Madelaine.
– Le chameau et le bossu, fable, par M. Le Bailly.
– Vers a Madame la Marquise de B**, En lui envoyant la seconde édition des Baisers de Zizi, par M. Castera.
– Parodie De l’Ode d’Horace : Donec gratus eram.
– Le défaut de mémoire, conte, par M. de la Place.
– Épitre A Mme la Contesse de Beauharnois, le jour de sa fête, par M. de Verninac de Saint-Maur.
– Épitaphe du Roi de Prusse.
– Couplets, par M. le Chevalier du Puy des-Islets.
– L’origine du chant, par Madame Verdier.
– Honni soit qui mal y pense, par M. Daillant de la Touche.
– A Mme Saint-Huberti, En sortant d’une représentation d’Alceste, par M. Hoffman.
– Le prêtre et les deux mourans, fable, par M. le Météyer.
– Stances ou quatrains Pour tenir lieu de ceux de Pibrac, qui ont un peu vieilli, par Voltaire.
– Sur la mort D’un homme qui la craignoit beaucoup.
– Lise et Daphnis, romance, par M. d’An….y.
– Sur une vieille dévote, par feu M. Borde.
– Vers Lus chez M. de J***, par M. Dugis.
– Epigramme, par M. Lelong.
– L’insomnie, par M. Ber***.
– Entrevue Du fameux Nouvelliste des Tuileries, avec l’Abbé de Saint-Pierre, dans les Champs-Elisées, par M. l’abbé Avy**.
– Épitre à l’onconstane, par M. Damas.
– Stances au Prince de Conti, par Voltaire.
– Mot d’Épictète, par M. D. L. B.
– Le ménage troublé, fable, par M. Hoffman.
– Quel service !, par M. le Marquis de Fulvy.
– A M. Vernet, par M. Vigée.
– Le Moulinet, par M. Pons de Verdun.
– Fanny, ou Ce que c’est que d’aimer, par M. Carn**.
– Le silence, Ode en Stances irrégulieres, par Madame la Baronne de Bourdic.
– Couplets D’une jeune Dame à son mari.
– Le Gascon pacifique, conte, par M. Lemancel.
– Le danger de la liberté, conte moral, Adressé aux jeunes personnes du Sexe, par M. Muguerot.
– Il faut toujours en venir-la.
– L’aigle et les petits oiseaux, Fable, par M. l’abbé Aubert.
– A M. le Comte de V**, par M. Lebrun.
– L’invention du haut-bois.
– Quatrain, par M. de la Place.
– Sur la décadence des bonnes études, poëme, par M. Masclet, de Douai.
– Stances, par M. Andrieux.
– Les deux souris, fable, par M. Fallet.
– A Mme Théodore d’Auberval, par M. Léonard.
– Les deux Glyceres, par M. Carn**.
– Vers philosophiques Adressés à M. S. D. M., par M. l’abbé de Schosne.
– Le cours, ou La promenade.
– Le lys, la rose et le tilleul. Fable, par Madame la Marquise de la Fér**.
– Stances sur l’illusion, par M. le Comte Raiecki.
– Quatrains, par Voltaire.
– Épitre a Madame la Duchesse de N***, par M. l’abbé Mat***.
– Imitation de Martial, par M. R.
– Plaintes d’un berger, romance allégorique, par M. de Piis.
– Le syllogisme, par M. Pons de Verdun.

   – Quatrain, par M. de la Place.
– La décadence du goût, satyre, a Monsieur ***.
– Sur les traduction des Œuvres d’Abaillard, par M. le Marquis de C. V.
– Épigramme.
– Épitre à Madame H… A son départ de Paris, par M. de Verninac de Saint-Maur.
– A M. le Comte de **, par M. le Marquis de Fulvy.
– La foi chancelante, par M. Daillant de la Touche.
– A M. Pallu, Conseiller d’Etat, par Voltaire.
– Vers Sur le pont du Gard, par M. de Choisy.
– Traduction libre De l’Hymne de Thompson, par M. D. K. M. D. C. de Nantes.
– A Mademoiselle **, En lui envoyant une feuille de papier blanc, par M. Pons de Verdun.
– Épitre a M. l’Abbé de Cr***, Auteur des Mémoires Philosophiques, par M. Roman.
– Aux manes de Louis-Philippe d’Orléans.
– A Mademoiselle de Sivry, Qui, à l’âge de douze ans, cultive les Lettres, fait le Grec & le Latin, & fait de fort jolis Vers.
– Epitaphe d’un Homme malheureux, par M. Theveneau.
– Épitre Sur les avantages d’être l’Amante d’un Poëte.
– Quatrain, par M. de la Place.
– Épitre A M. le Marquis de Ximenès, par feu M. le Comte de Tressan.
– Le cerf, le cheval et l’homme, Fable imitée d’Horace, par M. Nogent.
– Au Roi de Prusse. Bruxelles, 1742, par Voltaire.
– Fragment de la fable d’Athamas, Tirée du quatrième Livre des Métamorphoses d’Ovide, par M. de Saint-Ange.
– A M. le Comte de V**, Qui m’avoit donné un tableau le premier jour de l’an, par M. Vigée.
– Pour le portrait de M. Thomas, par M. Ducis.
– Stances A un malheureux imaginaire, par M. Latour de la Montagne.
– Vers Pour une très-jeune Dame, par le Marquis de C. V.
– L’origine de la peinture, par Madame Verdier.
– Bouquet a Madame P***, par M. Castera.
– Le pêcher et le peuplier, fable, par M. le Vicomte de Ségur.
– Epigramme, par M. D. L. B.
– Portrait d’Irene, A Madame la Comtesse de L**, par M. de Choisi.
– La mauvaise étoile, par M. Héséque.
– L’hermite, Romance traduite de l’Anglois, par M. Andrieux.
– Les désagrémens de la vieillesse, par Voltaire.
– Couplets a Madame D***, Qui regrettoit de n’avoir plus quinze ans, par M. Deschamps.
– Epigramme, par M. Pons de Verdun.
– L’hermite et le fermier, fable, par Madame la Marquise de la Fér**.
– Replique de M. P**, par M. D. L. B.
– Épitaphe de ma voisine, par M. l’Abbé de la Reynie.
– Vers. Laissés à la grande Chartreuse de Grenoble, sur le Livre qu’on présente aux Etrangers pour y écrire leurs noms, par M. Ducis.
– A Madame ***,Qui m’avoit fait présent d’une Bourse le jour de l’An, par M. de Choisy.
– L’esprit du siécle, stances, par M. Hoffman.
– Fragments D’une Traduction de l’Art d’aimer d’Ovide, Chant II, par M. de Verninac de Saint-Maur.
– Epigramme.
– Vers Sur le Buste de M. le Marquis de la Fayette, envoyé par les Etats-Unis de l’Amérique, & placé solemnellement l’année dernière, à l’Hôtel-de-Ville de Paris, par M. Marmontel.
– Les leçons de la mort, Chant funèbre, par M. Roucher.
– La malheureuse étoile du Gascon, par M. de Piis.
– ºpitaphe de MM. Pilatre de Rosier et Romain, par M. Vernes le fils.
– Jamais et pourtant, Ou Conversation que j’eus l’autre jour avec Madame Gertrude, par M. Cern**.
– Sur le Rhône, a Lyon, par M. de Choisy.
– L’histoire du luxe, par M. Hoffman.
– Epigramme, par M. Pons de Verdun.
– Au Roi de Prusse. Berlin, 1740, par Voltaire.
– La Belle trop charitable.
– A M. le Comte de M**, Lieutenant Général des Armees du Roi, par LM. le Chevalier Dupuy des Islets.
– Table.
– Notice de tous les ouvrages de poésie qui ont parue en 1786.

Extrait de l’étude de John Grand-Carteret :
   C’est Sautereau de Marsy qui conçut l’idée de ce recueil ; c’est lui qui le dirigea de 1765 à 1793 avec la collaboration de Jos. Mathon de la Cour pour les années 1766, 1767, 1768 et 1769. En 1794, il passa aux mains d’Étienne Vigée quile rédégea jusqu’à sa mort enh 1820.
De l’origine jusqu’en 1794 le titre est gravé. Chaque année c’est une composition nouvelle, presque toujours dessinée et gravée par Poisson, la plupart du temps des lyres, des chalumeaux, des rubans avec un encadrement décoratif, le titre étant souvent dans un médaillon rond ou ovale.

Bibliographie :
– Grand-Carteret (John), Les Almanachs français, n° 377.
– Mercier (Louis-Sébastien), Almanach des Muses, dans Tableau de Paris, chapitre CCCXCV.
– Bourdin (Philippe), Les poètes de la Révolution dans l’Almanach des Muses. Essai d’approche sérielle.


50 euros (code de commande : 21179vit1b).

Commentaires

Aucun(s) commentaire(s) pour le moment.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publié.* champs obligatoire

*
*